Préambule
La presse écrite et parlée manque rarement une occasion de rapporter les excès et les failles que l’on peut observer chez les jeunes (mauvais coups, faibles performances académiques, abus de toutes sortes, victimes harcelées ou brutalisées…). Que ce soit à l’école ou ailleurs, elle aime bien jeter une lumière sensationnaliste sur leurs vies. Est-ce parce que c’est très vendeur, est-ce pour stimuler les tirages et les cotes d’écoute? Les organisations scolaires, pour éviter les retombées néfastes de la couverture de ces faits, optent presque toujours pour des solutions radicales.
Le problème, c’est que souvent, on jette le bébé avec l’eau de la baignoire. Les solutions retenues colamatent probablement la faille mais elles ont aussi des répercussions néfastes sur un ensemble d’éléments qui n’ont aucun rapport avec ces excès.
C’est le cas avec l’utilisation d’Internet et surtout, des réseaux sociaux à l’école. Pour prévenir, on verrouille tout sans prendre en considération les effets secondaires négatifs qu’engendrent de telles solutions radicales.
Si on veut que les jeunes soient capables de développer un esprit critique, qu’ils puissent évoluer de façon responsable dans le monde de la e-littératie, si on veut que les enseignants et enseignantes puissent leur donner le soutien pédagogique nécessaire à cet effet, il faut passer du comportement autoritaire à un comportement éclairé et, pour en arriver à ça, il faut cesser la censure à outrance*. Ce billet s’inscrit dans une série de quatre textes sur l’ouverture vers le Web.
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