Conversation pédagogique

 

 

C’est quoi une œuvre résistante?

Il s’agissait d’une petite question posée, à brûle pourpoint, un samedi matin, à ma grande amie et collègue, Monique Le Pailleur (connue sous le pseudonyme de @Aurise sur Twitter…) une question qui devait se transformer en réflexion sur la pertinence d’enseigner des notions et des concepts élaborés en français au secondaire… Une question qui a reçu, dans un premier temps, une réponse savante… Continuer la lecture

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Pour une vision proactive et pertinente du tableau blanc en français, langue d’enseignement

Les gens qui me côtoient le savent, j’ai beaucoup de réticence à utiliser le mot interactif lorsqu’il est question de tableaux blancs numériques. Je ne les trouve pas plus interactifs que le pavé tactile sur mon ordinateur ou mon doigt sur la surface tactile de ma tablette numérique ou encore le morceau de carton et les crayons feutres utilisés pour réaliser une activité de graffiti circulaire afin de faire une collecte d’idées. Ce sont les interactions entre les personnes qui rendent l’utilisation d’un outil interactive et non l’objet technologique lui-même! Mais là n’est pas l’objet de ce billet. De toute façon, le terme TBI1 est maintenant tellement répandu qu’il serait futile de jouer les Don Quichotte. Puisqu’il faut savoir choisir ses batailles, je n’utiliserai pas le terme TBI dans ce billet, car je suis ici chez moi et que le terme interactif que l’on utilise à toutes les sauces me rend carrément inconfortable. J’ai trouvé, grâce à @carobegin, sur le blogue d’un enseignant français, deux billets où un point de vue similaire au mien est présenté. Continuer la lecture

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Ouverture vers le Web
Quelques bonnes raisons pour lever les restrictions (3/4)

Je ne suis pas un fan de Facebook. J’y vais rarement, seulement pour être en contact avec d’anciens élèves et de la parenté éloignée. Des gens que je ne verrais pas autrement.

Dans deux de mes billets précédents, 1 de 4 et 2 de 4 , j’ai décrit comment certains facteurs ont contribué à l’implantation d’un Web contrôlé dans le réseau scolaire. J’ai tenté de fournir des arguments pédagogiques valables pour lever l’interdiction sur Youtube et sur Twitter.

Aujourd’hui je souhaite présenter les raisons pour lesquelles je crois  qu’il serait intéressant d’ouvrir  Facebook* à l’école. Continuer la lecture

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Ouverture vers le Web
Quelques bonnes raisons pour lever les restrictions (2/4)

Dans un billet précédent, je décrivais comment certains facteurs avaient contribué à l’implantation d’un Web contrôlé dans le réseau scolaire. Je présentais aussi quelques arguments pour lever l’interdiction sur le service Youtube. Mais il n’y a pas que Youtube qui soit en cause. D’autres services Web qui, bien que parfois perçus comme une menace par les autorités, constituent un environnement riche pour éduquer.

Aujourd’hui, avec ce billet (le deuxième d’une série de quatre), je vous propose de poursuivre la réflexion pour aller au-delà des préjugés et des légendes urbaines, en vous présentant les avantages de Twitter en éducation. Bien qu’il soit vrai que certains gazouilleurs (ciel que je n’aime pas ce mot!) se servent de cet environnement seulement pour parler d’eux-mêmes (en anglais on parle de MEformers), d’autres utilisent le micro-blogging comme véritable outil d’information*, d’échanges et de communication (on parlera alors de INformers). Personnellement, je me sers de Twitter surtout à des fins professionnelles mais je me  permets parfois, je dois l’avouer, d’être un meformer. Continuer la lecture

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Ouverture vers le Web
Quelques bonnes raisons pour lever les restrictions (1/4)

 

Préambule

La presse écrite et parlée manque rarement une occasion de rapporter les excès et les failles que l’on peut observer chez les jeunes (mauvais coups, faibles performances académiques, abus de toutes sortes, victimes harcelées ou brutalisées…). Que ce soit à l’école ou ailleurs, elle aime bien jeter une lumière sensationnaliste sur leurs vies. Est-ce parce que c’est très vendeur,  est-ce pour stimuler les tirages et les cotes d’écoute? Les organisations scolaires, pour éviter les retombées néfastes de la couverture de ces faits, optent presque toujours pour des solutions radicales.

Le problème, c’est que souvent, on jette le bébé avec l’eau de la baignoire. Les solutions retenues colamatent probablement la faille mais elles ont aussi des répercussions néfastes sur un ensemble d’éléments qui n’ont aucun rapport avec ces  excès.

C’est le cas avec l’utilisation d’Internet et surtout, des réseaux sociaux à l’école. Pour prévenir, on verrouille tout sans prendre en considération les effets secondaires négatifs qu’engendrent de telles solutions radicales.

Si on veut que les jeunes soient capables de développer un esprit critique, qu’ils puissent évoluer de façon responsable dans le monde de la e-littératie, si on veut que les enseignants et enseignantes puissent leur donner le soutien pédagogique nécessaire à cet effet, il faut passer du comportement autoritaire à un comportement éclairé et, pour en arriver à ça, il faut cesser la censure à outrance*. Ce billet s’inscrit dans une série de quatre textes sur l’ouverture vers le Web.

Aujourd’hui : Youtube. Continuer la lecture

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